Le format OpenDocument pour l’interopérabilité
Le format OpenDocument est un format de standard ouvert basé sur le codage XML. Conçu spécialement pour les applications bureautiques et l’interopérabilité entre ces dernières, les sous-types du format OpenDocument permettent d’ouvrir et de modifier des feuilles de calcul, du texte, des diagrammes, des images, des dessins, et bien plus encore. Cette norme ouverte sous l’égide d’OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) permet de générer des fichiers aisément accessibles depuis n’importe quelle application.
Tout savoir sur le format OpenDocument
Les spécificités du format OpenDocument
Les fichiers du format OpenDocument sont contenus dans des archives ZIP permettant d’enregistrer certaines informations telles que le contenu textuel, la mise en forme, les métadonnées, et plus encore. La suite OpenOffice.org permet de manipuler et de modifier gratuitement tout type de fichier du format OpenDocument, avec différentes applications liées aux divers formats de fichier, bien que les fichiers OpenDocument soient aujourd’hui opérables par la plupart des applications de bureautique. Il s’agit d’ailleurs d’une innovation majeure, puisqu’il s’agit de la première suite bureautique dont les fichiers sont librement exploitables par tous.
Historique du format OpenDocument
Le format OpenDocument, au départ, ne constituait pas un format ouvert, mais cette caractéristique fondamentale est née de la coopération entre plusieurs éditeurs de logiciels : Adobe Systems, Google, Corel ou encore IBM. Le format OpenDocument est basé sur XML (Extensible Markup Language, c’est-à-dire langage de balisage extensible), qui permet l’échange d’informations et de contenus entre différents logiciels dédiés. Le langage XML utilise le balisage : un fichier s’appuyant sur ce langage est reconnaissable grâce à l’usage des chevrons <>. Il est aisément lisible par l’œil humain puisqu’il s’agit d’une forme relativement simple de codage.
Les types de fichiers OpenDocument
Il existe de nombreux sous types de fichier OpenDocument, chacun dédié à des usages différents.
Les différents fichiers
Voici quelques-uns des fichiers les plus communs du format OpenDocument :
- Les fichiers ODG (.odg) sont dédiés aux graphiques vectoriels et sont générés par le logiciel Apache OpenOffice Draw. Les graphiques vectoriels sont à distinguer des images composées de pixels : en décomposant un fichier ODG, on verra qu’il contient des objets distincts tels que des lignes, des courbes, des cercles, et plus encore.
- Les fichiers ODP (.odp) sont dédiés aux diapositives et sont créés par OpenOffice Impress ; ils contiennent des éléments comme le contenu textuel, sa mise en page, des diapositives, les transitions entre ces dernières, des images, des sons, et plus encore.
- Les fichiers ODS (.ods) sont dédiés aux feuilles de calcul sont générés par OpenOffice Calc. Ils permettent l’enregistrement de données telles que du contenu textuel, des nombres, des formules, des graphiques, le tout organisé dans des lignes et par colonnes, à l’instar des fichiers Excel par exemple.
- Les fichiers ODT (.odt) sont dédiés au traitement de texte et sont créés par OpenOffice Writer. Ils contiennent des informations telles que le contenu textuel et des éléments simples ou complexes de mise en forme. Les fichiers ODT constituent l’alternative gratuite aux fichiers DOCX.
Mais de nombreux autres formats de fichiers existent sous OpenDocument, tels que :
- Les fichiers ODC (.odc) pour les diagrammes ;
- Les fichiers ODB (.odb) pour les bases de données ;
- Les fichiers ODM (.odm) dédiés au traitement de textes volumineux ;
- Les fichiers ODI (.odi) pour les images ;
- Les fichiers ODF (.odf) pour les formules.
Vous connaissez désormais les informations essentielles sur le format OpenDocument et son intérêt, qu’il s’agisse de la gratuité et de l’accessibilité des fichiers ou de la compatibilité entre applications. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les spécificités de chaque fichiers, n’hésitez pas à cliquer sur les articles dédiés.